Le désolant spectacle qu’offrent les déchets plastiques qui jonchent
nos rues et autres canaux d’évacuation des eaux usées n’a que trop
duré. C’est un avis que partagent les femmes des organisations Women
Oriented Actions for Change(WAOC) et Green Developement Advocates(GDA).
Elles ont tenu à le faire savoir par le biais d’un atelier de plaidoyer qui a réuni autour de la même table, les responsables de l’administration en charge des questions relatives à la gestion des déchets, les représentants d’entreprises, des leaders d’organisation de la société civile, des représentants de partis politiques et des média. Objectif : pour stimuler les discutions publiques tout en saisissant l’opportunité cette période électorale susciter le débat politique sur le management et l’usage du plastique au Cameroun.
Véritable désastre écologique, le plastique est aujourd’hui un sujet qui nous concerne tous. Les femmes, qui sont à la fois de grandes utilisatrices et les premières victimes doivent pouvoir faire siennes ce combat, aussi orientent elles leurs actions sur un maillon névralgique celui des limites et insuffisances de nos politiques en matière de management et de gestion de la pollution dues aux plastiques. « Nous avons besoins de politiques qui s’adaptent à notre contexte actuelle » mentionne Melvis Apoh gestionnaire de projet chez GDA dans son mot introductif.
Deux études et pas des moindre permettront aux principales actrices du jour d’illustrer la situation actuelle. La première, portant sur l’utilisation et la gestion des plastiques au Cameroun révèle à suffisance le rôle de la femme dans la propagation des déchets plastiques mais aussi et surtout la vulnérabilité de celle-ci.
Selon Raphia kAPU, ingénieure en chimie industrielle et génie de l’environnement « dans les marchés comme à la maison et dans un bon nombre d’activité qu’elles conduisent les femmes sont régulièrement aux contacts des matières plastiques. Très souvent elles les utilisent pour allumer le feu, emballer des mets et conserver des huiles » Pour chacun de ses usages la femme est exposée à des risques de maladies. Et pour endiguer le mal rien de mieux que de s’attaquer aux politiques. Senzy EPIE, juriste traite de la question dans une présentation qui s’articule autour de l’analyse des politiques et des lois. On retient que le cadre juridique est bien existant, seulement il n’est pas mis en œuvre comme cela devrait être le cas.
Des entretiens réalisés avec des commerçantes, il ressort également que les alternatives proposées sont coûteuses et fragiles. En outre, on peut aisément observer en parcourant la loi qu’elle s’attarde un peu plus sur les emballages et pas assez sur les bouteilles.
Il est à noter que le ministère de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) et le ministère du commerce (Mincommerce) ont signé le 24 octobre 2012 un arrêté conjoint portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables. Dès lors, il convient alors de réfléchir à des solutions et de nouvelles alternatives durables.
Elles ont tenu à le faire savoir par le biais d’un atelier de plaidoyer qui a réuni autour de la même table, les responsables de l’administration en charge des questions relatives à la gestion des déchets, les représentants d’entreprises, des leaders d’organisation de la société civile, des représentants de partis politiques et des média. Objectif : pour stimuler les discutions publiques tout en saisissant l’opportunité cette période électorale susciter le débat politique sur le management et l’usage du plastique au Cameroun.
Véritable désastre écologique, le plastique est aujourd’hui un sujet qui nous concerne tous. Les femmes, qui sont à la fois de grandes utilisatrices et les premières victimes doivent pouvoir faire siennes ce combat, aussi orientent elles leurs actions sur un maillon névralgique celui des limites et insuffisances de nos politiques en matière de management et de gestion de la pollution dues aux plastiques. « Nous avons besoins de politiques qui s’adaptent à notre contexte actuelle » mentionne Melvis Apoh gestionnaire de projet chez GDA dans son mot introductif.
Deux études et pas des moindre permettront aux principales actrices du jour d’illustrer la situation actuelle. La première, portant sur l’utilisation et la gestion des plastiques au Cameroun révèle à suffisance le rôle de la femme dans la propagation des déchets plastiques mais aussi et surtout la vulnérabilité de celle-ci.
Selon Raphia kAPU, ingénieure en chimie industrielle et génie de l’environnement « dans les marchés comme à la maison et dans un bon nombre d’activité qu’elles conduisent les femmes sont régulièrement aux contacts des matières plastiques. Très souvent elles les utilisent pour allumer le feu, emballer des mets et conserver des huiles » Pour chacun de ses usages la femme est exposée à des risques de maladies. Et pour endiguer le mal rien de mieux que de s’attaquer aux politiques. Senzy EPIE, juriste traite de la question dans une présentation qui s’articule autour de l’analyse des politiques et des lois. On retient que le cadre juridique est bien existant, seulement il n’est pas mis en œuvre comme cela devrait être le cas.
Des entretiens réalisés avec des commerçantes, il ressort également que les alternatives proposées sont coûteuses et fragiles. En outre, on peut aisément observer en parcourant la loi qu’elle s’attarde un peu plus sur les emballages et pas assez sur les bouteilles.
Il est à noter que le ministère de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) et le ministère du commerce (Mincommerce) ont signé le 24 octobre 2012 un arrêté conjoint portant réglementation de la fabrication, de l’importation et de la commercialisation des emballages non biodégradables. Dès lors, il convient alors de réfléchir à des solutions et de nouvelles alternatives durables.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire