À 11h 05min commencent les travaux du
colloque par la première session qui portait sur les problèmes actuels des
peuples autochtones en rapport avec leurs droits sur les ressources naturelles sous
la présidence du Pr Pierre Etienne KENFACK, agrégé de droit privé et sciences
criminelles, Directeur de l’école de droit de l’université de Libreville.
D’entrée de jeux, il prit la parole pour féliciter les organisateurs du
colloque pour le choix du thème et a rapidement présenter le panel .Le micro
est donc remis au Pr TAGNE RÉNÉ pour illustrer sur le thème « peuple autochtone et communautés locales en
Afrique centrale » dans ses propos, le Pr TAGNE RÉNÉ relève que malgré les droits internationaux,
les lois et règlements, on constate toujours la méconnaissance du droit
coutumier qui se justifie par la réalité
au délit de droit (on a par exemple le titre foncier qui est le seul document
qui matérialise la possession des terres), l’interdiction de commercialiser les
produits forestiers par la population autochtone . Il soulève également
dans ses propos la réalité de la négation des droits humains des peuples
autochtones et la communauté locale qui s’explique par le déficit du droit à la
jouissance des autres droits. Il poursuit son exposé par l’interrogation sur comment
faire pour éradiquer cette négation. De cette interrogation découlent les idées
suivantes :
·
La population doit jouir des droits de propriété (usus, fructus,
abusus)
·
La reforme doit porter sur l’accès aux terres
·
L’élargissement du droit d’usage
·
Le renforcement des missions des organisations et sociétés civiles
(mission de formation, d’information, de renforcement et de protection de la
population locale)
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